Shaun Smith ” Je suis arrivé(e) le ... : 18/04/2015 Messages : 93 $ : 33415
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| Sujet: Pauvre enfant clôturer dans un monde orgueilleux ; avec Nightingale. Ven 26 Juin - 3:36 | |
| sombre poupée; le temps d'une cigarette.
Alors que les fleurs citadine s'allumaient à peine et que les citoyens rentraient de leurs durs travaux, alors que la ville nocturne débutait et que les sous-vêtements étaient mis en évidence. Alors que cette génération décadente commençait à se refléter, que les ingrats sortaient se faire de l'argent sale et que les idiots en dépensaient. Shaun était assis sur cette plage orangée du couché de Soleil, cherchant par tout les moyens de s'évader spirituellement. Las, le vacarme des automobiles beaucoup trop pressées le ramenait bien vite à cette fausse réalité.
Fasciné par la danse de la fumée du tabac de sa cigarette, il commençait à se questionnait sur les rapports humains, se demandant comment trouver la fameuse paix. Il philosophait sur les ambitieux et les rêves heureux.
Le jeune homme baillât, il pouvait entendre les esprits gindre de leurs morts pitoyable et hasardeuse, se plaindre du fait qu'il n'ait pas eu une mort à leur valeur ou autre foutaise énigmatique. Mais le presqu'mort se fichait bien de tout les problèmes qui l'entourait, il se fichait des sommes incontestable qu'il devait à de vils scélérats ou de sa recherche inutile de travail.
Tout ce qu'il voulait en ce moment même, c'était de quoi s'évader de cette misère étouffante, et ce Quoi arriva bien bruyamment.
© nemoe sur epicode
Dernière édition par Shaun Smith le Ven 3 Juil - 17:31, édité 2 fois |
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Nightingale ” Je suis arrivé(e) le ... : 25/06/2015 Messages : 27 $ : 32702
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| Sujet: Re: Pauvre enfant clôturer dans un monde orgueilleux ; avec Nightingale. Ven 26 Juin - 10:40 | |
| Sur un bout de sable Un voile sombre allait recouvrir les buildings, apportant son lot d'ombres quotidien. Les combats de bots, les dealers et autres arnaques. De l'argent envolé pour un plaisir éphémère. Et on ose nous dire que San Fransokyo est un ville du futur. La même pourriture qui incomble les rues depuis des siècles. Et davantage encore.
Le soleil se couchait lentement mais la lune n'avait pas encore fait sa place dans le ciel. Les vagues semblaient plus silencieuses en cette fin de journée. Hautes dans le ciel, les mouettes poussaient leurs cris stridents. Joie mauvaise d'oiseaux qui se moquent de la vie humaine.
Seul sur un rocher, Nightingale regardait le soleil disparaître derrière la ligne lointaine. Le rouge et le orange enflammaient la mer dans un incendie de couleur. L'eau balayait le sable fin entraînant avec lui les mots et les regrets. Mais Nightingale n'avait aucun des deux. Sans une parole, il mit un pied dans le sable. Il s'y enfonça légèrement, laissant des traces dans son chemin. Ses manches blanches flottaient dans le vent. Le rossignol jeta un regard derrière lui. La ville était proche. Si proche. Pourtant, il était perdu. Quelle tristesse ! Il ne s'est pas rendu compte que son programme GPS était limité à San Fransokyo et non aux environs. Coincé sur cette plage, il était condamné à rester ici. Jusqu'à ce que quelqu'un vienne le chercher. Peut-être. Cependant, personne ne viendrait. Krei tech. ? Il ne fallait même pas y penser... Ao ? Il passait son temps à dormir. D'ailleurs il faudrait faire quelque chose de lui. Peut-être s'en débarrasser. Son odeur allait finir par alerter les voisins. Donc oui, personne ne viendrait le ramener à la maison.
Pauvre petit oiseau tombé du nid...
Il enleva ses chaussures. Il avait déjà vu des humains faire cela. Il ferma les yeux, étendant ses bras comme d'étranges ailes et se mit sur la pointe des pieds. L'air frais fouettait son visage, rendant folle sa chevelure brune. Entre l'ombre et la lumière, éblouissant dans ce coucher de soleil, un rossignol imitait un jeune garçon. Mais rien ne se passa.
Nightingale redescendit sur terre. Il attrapa ses bottes et se tournant vers un côté de la plage, il se mit en route. On ne pouvait pas dire qu'il était déçu. Il ne pouvait tout simplement pas l'être. Les robots ne peuvent pas se changer en humain.
Silhouette longeant la mer dont les pas s'effaçaient dans l'écume. Hautes dans le ciel, les mouettes riaient. |
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