Il est assez tard, fin de soirée... aux alentours de 18h. Tu as fini ton boulot, il y a une demi heure environ et aujourd'hui au lieu de te rendre dans ton café favoris, tu vas à l'animalerie. Pourquoi ? Simple. Tu veux un petit compagnon trop mignon. Mais lequel choisir ? Il y en a trop et fanatique des canidés que tu es, tu opteras sûrement pour un chiot. Mais tu n'as pas l'argent pour en avoir un pour le moment. Alors, depuis quelques semaines tu fais du lèche-vitrine de temps à autres. Regardant les chiots, chatons et lapins.

Tu entres dans l'animalerie et tu t'arrêtes devant les vitrines avec un sourire d'enfant sur ton visage. Les animaux jouant entre eux ou paressant. Des fois, tu te dis que t'aimerais bien avoir leur vie. Eux, ils sont tranquille bien installé et ils n'ont besoin de rien... enfin de pas grand chose en tout cas. Tu fais le tour de la boutique comme d'habitude et regarde les espèces, les accessoires et autres. On peut dire que tu fais vraiment tout le tour du magasin.
Et tu vois, qu'ils font aussi refuge. C'est attendrissant. Les pauvres bêtes qui ont souffert et qui ne demandent que d'avoir la chance d'être bien traité. Ton petit coeur se serre. Certains ont sûrement du subir opérations et autres. Y en a qui sont handicapés dans le lot, chien sur trois pattes ou chat à moitié aveugle. Ils doivent avoir une bien triste histoire mais maintenant ils iront mieux.

Tu les regardes de loin toutes ces belles frimousses et tu as tellement envie d'en câliner un comme une grosse peluche mais tu ne peux pas.

Tu les observes avec un petit sourire sur ton visage et des étoiles plein les yeux. Une voix te fait doucement tressauter. Tu regarde la jeune fille blonde et tu souris. Par réflexe tu lui réponds en langage des signes. Sauf qu'elle doit pas comprendre tout tes gestes. A la place,  tu fais une mine confuse et secoue tes bras de gauche à droite. Toujours de l'exagération dans ton comportement mais c'est comme ça qu'on peut mieux te comprendre.
Tu prends en vitesse ton ardoise et ton feutre mais dans la précipitation tu le fais tomber. Et il roule sur le sol... comme une enfant tu te met à courir après. Celui-ci décide vraiment de te faire chier jusqu'au bout en ce coinçant sous un meuble. Tu dis adieu à ta dignité et tu te met à quatre pattes pour récupérer ton feutre fièrement. Tes vêtements couvert de poussières, tu te secoue un peu et commence à écrire sur ton ardoise avant de lui montrer « Oui ! J'adore venir ici de temps à autres, vous aussi ? ». Tu es la plus polie possible après tout tu ne connais pas cette jeune fille qui a du bien se moquer de toi au passage. En plus, elle ne sait pas pourquoi t'écris sur cette ardoise mais bon... à tes yeux cela semble tellement normal que tu prends même plus le temps d'expliquer que tu es muette.


HRP : pas de soucis c: la mienne est courte aussi.