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Qui êtes-vous, qu'avez-vous vécu, que vous est-il arrivé ? Vous n'en savez rien, n'est-ce pas ? C'est normal, personne ne se souvient de ce qu'il s'est passé avant d'arriver à San Fransokyo, cette ville aux voitures volantes, à l'alimentation électrique illimitée, aux robots présents aux quatre coins de rue pour vous aider et toutes les autres choses formidables de cette ville. Mais ne vous en faites pas, vous serez tous bien accueillis. Nous ferons tout notre possible pour que vous soyez bien intégrés.

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Nous revêtons SF d'un nouveau thème tout beau tout clair, parce que le changement c'est cool et puis ça change ! Avec cette nouvelle version, nous apportons quelques nouveautés comme, par exemple, des nouveaux lieux, des nouveaux animaux de compagnie, de nouveaux prédéfinis, de nouveaux lieux de RP ... Bref, pleins de nouvelles choses ! Pour découvrir toutes ces nouveautés, nous vous invitons à looker ce sujet et même à donner votre avis à la suite !



 
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Nightingale
Nightingale



Je suis arrivé(e) le ... : 25/06/2015
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Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! _
MessageSujet: Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! EmptySam 11 Juil - 17:29


Fleur et cigarette



Nigthingale avança dans la pièce. Elle était grande et contenait plusieurs bureaux. Séparés entre eux par des allées, ils faisaient penser à des cages individuelles. Mais quel genre de bête pouvait vivre assis sur ces chaises pivotantes ?

Un homme le poussa davantage. Le robot ne fit qu'un pas en plus. Son regard bleu se perdit dans la vue par la fenêtre. Il faisait nuit. Le ciel était parsemé de points argentés. Quelques nuages sombres traînaient de-ci de-là mais le temps était dégagé. Il n'avait pas plu depuis plusieurs semaines. La chaleur s'infiltrait comme la gangrène dans une plaie. Les vieux mourraient dans leur fauteuil, les chiens préféraient traîner la patte jusqu'à un coin d'ombre plutôt que de suivre leur maître. Et la canicule s'installait doucement et sans crie et gare.
Les ventilations marchaient du feu de Dieu dans les magasins. Entrez-y et vous êtes sûr d'attraper la crève. Mais malgré le vent brûlant et le goudron fondant lentement au soleil, les combats de bots continuaient.

Tard quand la nuit apporte un semblant de fraîcheur, le coin malfamé regorge de parieurs. Ils sortent de leur trous tels des rats immondes. Quand la nuit apporte un peu d'air frais et un semblant d'obscurité.  

Cette soirée, Nightingale l'avait passée entre les lampadaires aux lumières tremblotantes et les murs étroits des ruelles sombres. Il avait troqué sa chemise contre un sweat à capuche à oreille de chat. Un vêtement de Ao. Il avait aperçu une jeune femme dans un coin. Fumant un joint, adossée contre la paroi sale, elle portait des sandales à talons aiguilles et un habit avec si peu de tissu qu'on voyait ses seins et le haut de ses cuisses. Elle lui avait souri et fait signe d'approcher avec un geste de sa main aux ongles vernis.

Le robot s'était planté devant elle, en souriant. Elle s'était penchée et avait murmuré quelques mots à son oreille. S'il avait été humain, il se serait reculé : elle puait le tabac froid et le parfum au jasmin bon marché. Ecoeurant. Mais Nightingale n'était pas un humain et son non-rejet l'a confortée.

Elle voulait jouer, lui a t-elle confier en frottant ses seins contre son torse de poupée de porcelaine. Il ne lui a pas répondu mais son sourire a poussé la femme a lui saisir le bras pour l'entraîner jusqu'à une arène de bots. Ce n'était pas la première fois qu'il en voyait. Il hésita à mettre son programme auditif en mute. Que voulait cette étrange dame ? Il leva ses yeux vers elle. Son maquillage avait un peu coulé à cause de la chaleur.
Elle secoua le bras de Nightingale. Elle parla mais le bruit couvrit sa voix. Le rossignol put capter un "Attends ici !"

Elle allait le lâcher mais un hurlement retentit. Pas vraiment un cri mais une plainte. Longue et lugubre. Ni une voix... plus un son...Silence dans l'arène puis :

- Putain ! Tirez vous ! Les flics arrivent !

Aussitôt, le bâtiment se vida. Il ne restait personne et encore moins la trace de combat de bots. Sauf lui. Le rossignol regardait les dernières ombres disparaître sans bouger.
Quelques secondes plus tard, la police débarqua. Elle trouva un jeune homme sentant le tabac froid et le parfum au jasmin bon marché. Sublime parfum.

Le robot était rentré sans protestation dans la voiture. Après un trajet de quelques minutes, on l'avait mené ici.

Nightingale regarda de nouveau autour de lui. Cela ne ressemblait en rien à la maison de Ao.

Puis la porte se referma derrière lui.
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Hannibal Feuermann
Hannibal Feuermann



Je suis arrivé(e) le ... : 28/04/2015
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Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! _
MessageSujet: Re: Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! EmptyMar 21 Juil - 19:47


ft. Nightingale
« You've applied the pressure to have me crystalised, And you've got the faith that I could bring paradise... I'll forgive and forget before I'm paralysed, Do I have to keep up this pace, to keep you satisfied ? You don't move slow, taking steps in my direction... The sound resounds echo, does it lessen your affection ? No... »

The scent of this night

Si on te demandait, tu répondrais que tu es en train de passer la pire nuit de ta vie.

Bien sûr tu exagères – une hyperbole qu'il appelle ça l'autre. Tu en as vu d'autres. Tu es un vieux routier maintenant, on ne te la fait plus à toi.

Il n'empêche que ça te fout toujours autant la rage quand ça t'arrive.

Tu jettes un nouveau coup d’œil au type que tu as réussi à faire asseoir de l'autre côté du bureau dans la salle de garde à vue. Il regarde autour de lui comme s'il était venu pour prendre des photos et acheter des cartes postales à la fin de la visite ; l'ombre d'un sourire poli mais indifférent ondule sur ses lèvres. Il n'a rien dit depuis qu'il est entré ici, ou même depuis que tu l'as attrapé. Peut-être qu'il ne peut pas parler. C'est possible après tout, on voit toutes sortes de choses dans une grande ville. Ce serait bien ta veine. Hannibal Feuermann : l'homme qui a le meilleur karma du monde. Avec tout ce que tu fais de bien dans ta vie.

Tu te laisses aller contre le dossier de ta chaise. La nuit va être longue. Tu ne sais pas comment tu vas le faire parler, celui-là. Il y en a qui lâchent tout dès qu'ils te voient entrer ; il y en a d'autres qu'il faut un peu cuisiner, il y en a encore qu'il faut épuiser un peu pour qu'ils se mettent à faire des erreurs, mais lui... Tu pourrais t'asseoir et fixer le mur en face de toi que ça ne changerait pas grand-chose : il ne t'affronte pas du regard, il ne te nargue pas, il ne réclame pas d'avocat. Il est pas là, il se sent pas concerné, c'est tout.

Tu essayes de résister à l'envie de te masser les tempes. Ne trahir aucun signe de faiblesse, qu'ils disent tous à l'académie, mais là, tout de suite, un ou deux cafés seraient plus que bienvenus. Un café avec deux morceaux de sucre et une boîte de donuts de chez Moshi… Tu en rêves (beaucoup) depuis que tu as sauté ta pause à midi, et tu aurais pu t'exaucer si tu n'étais pas coincé ici.

Une patrouille de routine. C'était censé être juste une patrouille de routine. Bien sûr, il y avait encore des voyous qui jouaient avec leurs machins électroniques ; bien sûr, ils se sont tous barrés dès qu'ils vous ont entendus arriver. Sauf lui. Il est resté planté en plein milieu de la ruelle, tellement blanc et lumineux dans le faisceau des phares du fourgon de service que tu as cru que tu rêvais. Il n'a même pas cherché à s'enfuir, son sourire incertain levé vers toi, et tu as passé les menottes aux poignets de cette apparition. Il y en a même eu pour se moquer de ton geste car il s'est révélé aussi docile qu'un chien pour aveugle – mais le protocole c'est le protocole, surtout pour toi, pas vrai Hanni ?

Oh, il n'a peut-être pas fait le difficile, mais maintenant qu'il est là, il joue les imbéciles. Et tu dois le garder à l’œil tant que tu n'as pas obtenu une déposition dûment signée. Coincé ici. Sans café.

Sans donuts.

Une putain de nuit, vraiment.

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Nightingale
Nightingale



Je suis arrivé(e) le ... : 25/06/2015
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Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! _
MessageSujet: Re: Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! EmptyMer 22 Juil - 13:02


Eau de WC



On l'avait assis sur une chaise. Très peu confortable, ma foi, mais qu'elle soit en bois ou en fer, cela ne le dérangeait pas. Nightingale est peut-être un rossignol mais un rossignol mécanique. Quelque soit sa branche, il ne peut sentir les épines.
Un homme s'installa en face de lui. Le robot le fixait. L'humain fixait le robot. Il devrait se passer quelque chose, n'est-ce pas ?

Il regarde le visage dur qui semble attendre quelque chose. Une faille. Il ressemble à un prédateur attendant le bon moment pour bondir sur sa proie. Un égarement, mais le rossignol est dessus de cela. Il préfère chanter et narguer les crocs blancs du haut de sa branche.

Nightingale cligna des yeux. Puis il se mit à scanner le reste de la pièce. Non vraiment il n'y avait rien. Juste une salle grise avec une table, deux chaises très peu confortables et une grande vitre sombre. Le regard gris croisa celui de l'humain. Nightingale sourit doucement. On aurait pu dire qu'il était même poli. Mais l'autre ne lui retourna pas son air doux. Cela ne semble faire ni chaud ni froid à l'être brun qui continua à soutenir le contact visuel. Ce lien aurait pu durer longtemps si le policier ne l'avait pas briser.

En ce lui, il y avait une étrange odeur. Du désinfectant... comme si l'endroit venait d'être nettoyer. Cela fait penser à une salle d'hôpital ou d'eau de WC. Vous savez, ces endroits qui vous chatouillent le nez et dont vous ne pouvez plus oublier la senteur.
La lampe éclaire la table séparant la proie et le prédateur. Le prédateur et la proie. Mais est-ce que les rôles sont correctement distribués car l'oiseau mécanique pourrait briser l'ours d'un coup d'aile. Prend garde à toi... tu ne sais ce qui se cache derrière ce sourire.

Les secondes se changèrent en minutes et les minutes en heures. Et il ne se passait toujours rien. Juste le silence. La respiration de l'homme se faisait entendre. Forte. Celle du jeune homme était imperceptible. Sûrement car de souffle, il n'en avait pas. 

Son sweat était toujours imprégné de l'étrange odeur de la fille de la nuit. En face, le policier commençait à perdre patience. Alors qu'il changeait par moment de position, Nightingale n'avait pas bougé autre chose que sa tête. Mais ce n'était pas pour autant qu'il n'avait pas envie de se déplacer.

Le rossignol avait encore du travail à faire et la nuit était bien avancée. Ses batteries commençaient à faiblir. Il ferma un instant les yeux. 23% de batterie.
C'était peu. Trop peu... Il devrait rentrer chez Ao. Pauvre Ao qui devait attendre depuis longtemps le retour de Nightingale.

Enfin, un mouvement. Souplement le robot se leva. Il contourna l'homme et la table et posa sa main sur la poignée de la porte. Il la tourna et sortit de la salle grise. Et toujours ce silence brutal, tel une porte de prison si distante.

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Hannibal Feuermann
Hannibal Feuermann



Je suis arrivé(e) le ... : 28/04/2015
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Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! _
MessageSujet: Re: Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! EmptyDim 26 Juil - 14:42


ft. Nightingale
« You've applied the pressure to have me crystalised, And you've got the faith that I could bring paradise... I'll forgive and forget before I'm paralysed, Do I have to keep up this pace, to keep you satisfied ? You don't move slow, taking steps in my direction... The sound resounds echo, does it lessen your affection ? No... »

The scent of this night

Tu n'es pas le gentil flic. De l'éternel duo des commissariats, tu as toujours été le flic cynique, le flic qui emmerde le monde. Celui qui maximise les peines encourues, l'air de rien, en dégustant avec plus de zèle que raison son Best of du domac du coin de la rue, alors qu'en face des mecs n'ont rien bouffé depuis plus de dix heures. Alors, certes, tu n'as pas besoin de beaucoup te forcer pour rentrer dans ton personnage.

Mais l'orgueil de la profession en prend quand même un coup quand le type – dont tu ne connais même pas le nom – se lève et quitte la pièce comme si de rien n'était.

Il referme même la porte derrière lui – trop aimable.

J'hallucine.

Tu hallucines aussi, d'ailleurs. Tellement que tu te demandes si tu ne t'es pas endormi quelque part, sur cette pile de rapports particulièrement rébarbatifs, par exemple, si tu n'es pas en train de rêver de tout ça. C'est la conscience outrée du professionnalisme qui te ramène à la vie, avec quelques secondes de retard – quelques secondes de trop. Tu décolles enfin ton cul de ta chaise et manques de te faire mal tant tu ouvres violemment la porte. Tu jures – beaucoup – aussi, à moitié en allemand, et les trois quarts de ce que tu viens de dire feraient se retourner ta pauvre mère dans sa tombe si elle n'y était pas déjà à plat-ventre depuis longtemps (paix à son âme).

Il est là, il marche entre les bureaux avec sa mine d'enfant de chœur. Tu es tellement furieux que tu pourrais l'encastrer dans le mur le plus proche, mais tout à coup – tout à coup plus rien. Enfin non, pas complètement rien, tu es toujours en colère, mais tu te mets à rire. Un rire plutôt amer, si vous voulez savoir. Quoi, c'est tellement drôle ! Ce type pourrait continuer à marcher jusqu'à l'entrée principale et ça ne viendrait à l'idée de personne de l'arrêter, parce que personne ne s'est jamais évadé d'un commissariat avec autant de sérénité. Et toi, Hannibal, le fier défenseur de la tranquillité des honnêtes gens, tu serais là pour lui tenir la porte et lui dire de faire attention sur le chemin du retour. Oh, c'est drôle (aïe, les côtes). Mais ça se passera pas comme ça, nan, désolé vieux.

Tu l'attrapes par un bras. Ta main lui broie peut-être légèrement le poignet – qui ça dérange ? Tu le pousses sur une chaise et t’accroupis à côté de lui pour menotter ses poignets en-dessous de la chaise. Quand tu as terminé, tu vas chercher du gros scotch et attaches ses jambes aux deux pieds avant du siège. Tu te relèves et recules un peu pour apprécier ton travail. A cause de l'entrave des menottes, il ne peut pas se redresser complètement ; si c'est un humain normalement constitué – et il semble apparaître de plus en plus que ce n'est pas totalement le cas – il va bientôt avoir super mal au dos.

"J'ai compris", tu fais d'un ton ironique, "la salle était pas assez confortable, c'est ça ? T'en as de la chance, je suis dans un bon jour. Je vais être gentil", tu termines avec un sourire à faire grincer une porte sans gonds.

Tu n'es pas vraiment homme à faire de l'ironie, mais une si belle occasion, ça ne se refuse pas.

"J'ai pas le droit de faire ça, tu sais ; en fait, j'ai même pas le droit de te toucher", tu continues dans le cas où ce serait un de ces petits malins du Code Pénal, "mais ne crois pas que quelqu'un va aller défendre les droits d'un minable petit délinquant comme toi. C'est comme ça, vous êtes des nuisibles. Faut pas m'en vouloir. Je suis que le fonctionnaire entre le marteau et le heurtoir du juge. Maintenant, tu ouvres la bouche que si tu as quelque chose d'utile pour moi."

Tu t'en vas jusqu'à la machine à café et prends un plaisir infini à appuyer sur le bouton de mise en marche. L'eau est encore chaude. On dirait qu'elle t'attendait. Tu prends ton mug et le lèves vers lui.

"Café ?" tu demandes. Puis :

"Ah bah non, merde alors."

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Nightingale
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Je suis arrivé(e) le ... : 25/06/2015
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Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! _
MessageSujet: Re: Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! EmptySam 15 Aoû - 22:24


Douce mécanique


La porte se referma en silence derrière le robot. Celui-ci regarda autour de lui. Maintenant, où aller ? Il fallait qu'il sorte et il n'avait pas le plan du bâtiment. Ses yeux gris  se tournèrent vers la fenêtre la plus proche. Il fallait donc qu'il se fasse une sortie lui-même.

Nightingale posait ses mains sur la vitre et essayait de trouver un moyen de l'ouvrir quand une poigne le saisit par la main. Le policier le tira vivement en arrière. Il jurait dans sa barbe. Des mots que le robot ne connaissait pas. Ce n'était pas du japonais, ni de l'anglais. Ha si seulement, il avait encore sa carte mémoire... Il aurait pu identifier la langue et la comprendre. Mais pour le moment, il ne peut qu'imprimer dans le petit espace de cervelle électronique qu'il lui reste, ces quelques expressions qu'il entend.

Le rossignol se laissa faire tranquillement. Ce homme voulait peut-être le conduire jusqu'à la sortie ? En fait non. On l'assit sur une chaise. Le jeune homme s'apprêta à se relever mais un clac retentit. Il bougea un peu des doigts. Hmmm... Il semblerait qu'il ne puisse plus bouger ses bras de dessous la chaise.

L'homme revint alors avec une bande adhésive et entreprend de scotcher les pieds du robot à ceux du meuble. Celui-ci avait l'air très fier de lui. Il s'éloigna même pour admirer son travail comme un artiste, sa peinture. Il sourit de toutes ses dents et le robot leva un peu la tête pour pouvoir croiser le regard de son tortionnaire. Si l'on pouvait appeler dire cela. Après tout, c'était un policier.

Mais est-ce qu'un policier avait le droit de faire cela ? Sûrement pas mais le rossignol n'a jamais été confronté à un code pénal ou à un livre concernant ses droits. L'humain s'en charge pour lui. Nightingale baissa la tête. Ainsi ce qu'avait fait cet homme n'était pas légal ? ... et alors ? Cela n'embêtait pas le rossignol.


Il était même très concentré. On aurait pu croire qu'il boudait ou ruminait sa colère mais en réalité, il calculait le pourcentage de chance que cet humain soit un Spéciel. Puis le verdict tomba.


0,01% 

Après tout, s'il avait des pouvoirs, ils s'en serraient servis pour te rattraper. Cependant, très peu de chance ne veut pas dire qu'il n'en ait pas un. Il y a bien un 1 dans l'histoire.  Méfiance...


Le temps passait doucement. Et toujours le silence. Non, le policier buvait par intermitence. Le rossignol ne leva pas un instant la tête pour voir se qu'il faisait. Il avait imprimé dans son esprit le schéma de la pièce et il arrivait très bien à visualiser la silhouette se déplaçant par moment. 

Après une vingtaine de minute, Nightingale est toujours en train d'observer le sol. Aucun murmure de douleur. Aucun frémissement. Une fourmi passe entre ses jambes attachées. Ses yeux de poupée de verre la fixe suivre sa course.

18% de batterie. Il faut qu'il rentre.

Finalement, il relève la tête. Dire quelque chose pour qu'on le détache. Mais quoi ?

Ses lèvres roses s'ouvrent alors, tandis que son regard croise celui du policier.

- Scheiße ! Sohn von Idioten !, hurle t-il en allemand.
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Il y a comme une odeur dans l'air {feat. Hanni !!! _
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